Quelques phrases prononcées par des amateurs  pour décrire les kilims d’Anatolie

Henri Daumas, un fervent admirateur des kilims, a souvent mis en lumière leur essence artistique et leur puissance évocatrice. Pour lui, les kilims d’Anatolie étaient bien plus que de simples tapis :

• Ils évoquent « la beauté manifeste dans ces toiles tissées de fils colorés ».
• Les kilims rappellent un « vitrail éclatant de couleurs merveilleuses ».
• Il a même tracé un parallèle audacieux entre leur conception et la musique, déclarant que « les kilims manifestent une harmonie mathématique, se rapprochant étrangement de l’architecture abstraite d’une fugue de Bach ».
• Quant à leur impact, Daumas était convaincu qu’ils évoquent des émotions profondes : « À l’image d’une œuvre d’art abstraite, les kilims engendrent un émoi visuel si intense qu’ils nous captivent ou nous repoussent instantanément. Face à un kilim, l’indifférence est impossible ».

Il a également souligné l’universalité de leur langage visuel, affirmant : « Le langage des formes et des couleurs est si puissant qu’il résonne sans mots ».

Et, en fin de compte, pour Daumas, l’art du kilim transcende la simple représentation pour se métamorphoser en une expression pure de l’âme : « L’art du kilim ne dépeint plus le monde tel qu’il est, mais devient plutôt une effusion sincère du cœur ».